Ce mercredi 30 octobre, la fresque du STRESS fêtait son premier anniversaire.
Autour d’elle, un premier groupe s’est rencontré à PARIS pour inter fresquer. Et on peut dire que c’était vraiment BIEN !
Bonne humeur, bon café (merci à l’Ibis Gare de l’Est de nous avoir accueillis chaleureusement) et bonbons (parce qu’un anniversaire sans bonbons ce n’est pas vraiment un anniversaire) ; Idées, interactions et intelligence collective ont permis de riches Echanges dans le respect, l’écoute et le Non-jugement.
Nous n’en avons pas perdu une miette, puisque Eric Lechangeur était là pour immortaliser l’instant.
De gauche à droite :
Fanny GRANDJEAN (instructrice Mindfulness, spécialiste des Troubles des Conduites Alimentaires et formatrice, ma relectrice et supportrice à toute épreuve), Sabine LAURENT (infirmière intervenante Éducation Thérapeutique du Patient), Frédéric MOUNIER et Céline SICOT (respectivement formateur AFNOR et conseillère technique accessibilité chez APF France, tous 2 anciens secouristes en santé mentale, devenus formateurs PSSM), au milieu, c’est moi Dr Flow, Dorothée PROUVÉE (Coach et formatrice), Ninon BOULOCH (Etudiante en communication), Antoine BALAVOINE (développeur et dirigeant chez Ex Calibra, en charge du site internet de la Fresque du STRESS), Florence PICARD (formatrice et spécialiste en santé sécurité et environnement), et Huguette VIALA (psychologue du travail, formatrice et fresqueuse hors pair, sans qui je n’aurais peut-être jamais eu l’idée de faire de tout cela une fresque).
Et voici ce qu’ils ont partagé en conclusion de l’atelier :
Des retours très satisfaisants et particulièrement encourageants. De quoi nourrir un peu plus la motivation à poursuivre cette véritable mission de santé publique.
Retour sur cette première année de vie (et d’envie) pour la Fresque du STRESS
Un an déjà qu’au beau milieu de la nuit, l’idée de cette fresque a surgi. Si vous avez raté le début de l’histoire, le “pourquoi”, vous pouvez le retrouver là. Quel chemin parcouru depuis ! Aujourd’hui, la fresque du STRESS est bel et bien en marche.
De l’idée à la réalisation
Des idées, j’en ai beaucoup. Certain(e)s rigolent même quand je commence une phrase par “j’ai une idée”… Ayant bien conscience que je n’aurais jamais assez d’une seule vie pour toutes les réaliser, j’ai appris à en faire le tri. Et je dois dire que celle-ci me plaisait vraiment. Alors avant de partir tête baissée, j’ai quand même passé un coup de fil. Non pas à un ami, mais à ma sœur, histoire d’avoir un regard extérieur, sincère et critique ; sachant qu’elle avait déjà participé avec enthousiasme à la fresque du climat et que compte tenu de son parcours d’études supérieures et professionnel, le stress, elle en connaît un rayon.
Je l’ai donc appelée au petit matin et lui ai fait part de ma vision nocturne. Vous vous doutez de sa réponse, sinon l’histoire aurait pu s’arrêter là.
L’idée venait donc d’être validée par une “experte du stress” au sens expérientiel du terme et la motivation était telle que je m’y suis mise tout de suite. Bien que j’avais parfaitement réussi, pendant la nuit, à transférer ma visualisation du rendu final de cette fresque sur mon board CANVA, il fallait maintenant découper cela en cartes pour respecter les principes mêmes de l’intelligence collective sur lesquels reposent les fresques. Le plus difficile a été de sélectionner les notions incontournables à aborder pour restituer la vision globale et systémique que je voulais montrer du stress. C’est ainsi que pendant 4 mois, et pas à pas, j’ai créé chacune des 40 cartes de ce jeu. Un vrai défi qui m’a valu une centaine d’heures (que je n’ai pas vu passer), sur CANVA et en zone de flow !
Au fil des jours et voyant peu à peu le jeu de carte naître, sont apparues d’autres idées portant cette fois sur les activités que j’allais pouvoir proposer pour développer certaines notions essentielles durant l’atelier. J’ai finalement compilé le meilleur de ce que j’ai pu utiliser ces 10 dernières années dans le cadre de ma pratique aussi bien en individuel qu’en collectif, rehaussé de tous les apports que Fanny, mon amie, supportrice et relectrice, a pu me partager de l’excellente formation “Corps Esprit” des Rencontres perspectives, qu’elle était en train de suivre auprès de Nathalie Rapoport.
Alors que la première session test approchait à grand pas, ma binôme, Lisa HAREAU, infirmière en santé au travail, me dit un jour entre deux rendez-vous : “Et si tu faisais un livret… pour aller avec ta fresque ?”
J’avais en effet prévu un support pour accompagner les exercices pendant l’atelier. Mais là, elle faisait appel à mon appétence toute particulière pour les prospectus et autres supports de communication permettant de transmettre de l’information et de faire en sorte d’améliorer la littératie en santé. Comme je lui disais souvent : “quand tu donnes un prospectus, le risque, c’est que la personne le lise !” Alors, je me suis (re)mise à l’écriture. Il en a résulté un livret de 64 pages. Bien plus que ce que j’avais prévu, ce qui aura donné du fil à retordre à Lino, le graphiste, pour la mise en page.
De la réalisation à l’animation
Le jeu était prêt, le déroulé aussi. Il ne me restait plus qu’à tester tout cela, dans des conditions un peu plus réalistes que sur la table de ma cuisine, pour évaluer la dynamique de groupe, et faire d’éventuelles adaptations. C’est avec cette intention que s’est déroulée, de mai à juillet 2024, la phase de test.
Un grand merci aux amis, enfants d’amis et à la famille, aux agents du service RH de la Région IDF, à l’équipe de l’INFIPP, aux collègues préventeurs, infirmières et médecins du service santé au travail du CIG Grande Couronne, ainsi qu’aux agents du service RH du Conseil Départemental du Val d’Oise d’avoir été de parfaits cobayes et de m’avoir permis d’apporter des améliorations certaines.
Une version aboutie de la fresque a ainsi pu être proposée le 23 octobre 2024 chez Edvance (compte-rendu d’atelier par Mathieu CARMANTRAND, responsable santé et sécurité chez Edvance et formateur PSSM, à retrouver ici).
Un test a également pu être réalisé auprès d’un groupe d’étudiants de l’ENSEA. Ils ont complètement adhéré car il faut bien le dire, être étudiant c’est stressant !
Un déploiement d’envergure au Conseil Départemental du Val d’Oise a aussi débuté ce 31 octobre 2024 avec un premier groupe de participants. Chaque mois et pendant un an, des agents de toutes les directions viendront fresquer à Cergy. De quoi sensibiliser plus d’une centaine de personnes et faire bouger le micro-système valdoisien.
Des rencontres
La rédaction du livret et plus particulièrement de la section “se faire aider” a été l’occasion de prendre contact avec des réseaux professionnels et associatifs, spécialisés dans le burn out professionnel pour les uns, dans le soutien aux aidants pour d’autres ; et même parfois de se rencontrer (en vrai) autour de nos valeurs communes.
Conférence à la préfecture du Val d’Oise lors de la semaine de la QVCT, pitch lors de la 1ère conférence de médecine corps esprit sur le thème stress et résilience à Paris ou encore Photovoice au Colloque de la CoP SMT à Montréal, la fresque du STRESS c’est avant tout une aventure et des rencontres qui donnent du sens et l’énergie qui va avec.
Fin 2024, ce seront déjà plus de 100 personnes qui auront pu être directement sensibilisées. Une belle étape à franchir avant d’aller encore plus loin en 2025.
Perspectives 2025
En 2025, la fresque du STRESS fera le tour de la France et jouera carte sur table lors de sessions ouvertes au public dans les grandes villes, avec une première escale à Nancy, le 29 janvier 2025. Viendront ensuite Lyon, Aix-Marseille, Bordeaux, Nantes et Lille.
La fresque poursuivra sa mission de santé publique, en déployant une véritable culture de sécurité psychologique dans le monde de l’entreprise, mais pas seulement.
Alors restons connectés, il y a encore plein de projets en perspective.
“Faisons de cet enjeu un défi.”
Dr Flow
